Le COVID-19 a amplifié cette volonté d'innovation, en compliquant en particulier les choses pour les entreprises non natives du cloud, qui peinent à attirer et à retenir les talents dans un contexte de pénurie de développeurs . Sans oublier que les développeurs subissent des pressions croissantes pour être performantes, ce qui pourrait entraîner un burnout s'il n'est pas complété par de nouvelles stratégies.

Pour maintenir l'agilité tout en faisant progresser avec diligence des projets de transformation numérique pluriannuels, certains promoteurs plaident pour une approche à double voie. Cette approche utilise des plateformes low-code pour augmenter l'agilité opérationnelle (la voie rapide) tandis que les initiatives de transformation numérique (la voie lente) progressent méthodiquement sur le côté.

La mise en œuvre d'une approche à deux volets offre de grandes récompenses, mais elle nécessite un changement de culture organisationnelle. Il est recommandé d'effectuer la création de centres d'excellence (COE) pour évangéliser les pratiques low-code et encourager le développement des "citoyens", permettant aux experts en la matière de moindre acuité technique d'automatiser les flux de travail opérationnels et les opérations.

Transformation à double voie

«La transformation numérique est un élément important pour les entreprises de toutes tailles». Cependant, les projets de transformation numérique traditionnels, comme la rationalisation d'un ERP, le passage au cloud ou la mise à niveau d'un réseau, peuvent prendre du temps et ont un coût exorbitants. Il est difficile pour le service informatique de répondre aux exigences de l'entreprise. «Nous avons vraiment besoin d'une deuxième voie de transformation numérique - une voie plus agile.»

La transformation à deux voies est finalement l'élimination de projets de «petits rochers»  contre ce qui consiste en la "plus grande falaise" que représente la transformation numérique. Cette stratégie se concentre sur la rationalisation des objectifs réalisables dans des délais plus courts, en donnant aux équipes de personnes - avec une expertise en la matière - des outils pour transformer et numériser leurs flux de travail.

Rôle de Low-Code dans Dual-Track ou double voie.

Une étude récente menée par Harvard Business Review a révélé que 80% des dirigeants «sont tout à fait d'accord» sur le fait qu'une approche à double voie est essentielle pour la transformation numérique. Pourtant, seules 31% des entreprises ont adopté cette approche.

Pour réaliser un processus à deux voies, il est recommandé que le low-code pour sa «capacité à faible risque et à haut débit». Le low-code permet à la périphérie de l'entreprise d'adapter rapidement de nouvelles solutions et de les exécuter en parallèle avec la transformation numérique de "la grande falaise". Par exemple, des employés du gouvernement non-ingénieurs dans un comté du Texas ont récemment utilisé une plate-forme low-code pour aider à distribuer des vaccins contre les coronavirus.

Pour qu'une culture de développeur citoyen s'épanouisse, «vous devez vraiment avoir toutes les mains dans le camboui». Les parties prenantes informatiques et les membres de l'entreprise doivent collaborer et travailler ensemble pour concrétiser le low-code. Ce processus combine l'établissement d'objectifs, la description des garde-corps et la formation de groupes d'apprentissage avec un leadership progressif à la barre.

Présentation des centres d'excellence

Naturellement, de nombreux facteurs peuvent affecter l'innovation informatique (engagement du leadership, collaboration, attentes organisationnelles, etc.). Mais on peut soutenir que l'obstacle le plus courant à l'innovation numérique est la culture. En fait, 45% des cadres déclarent que la structure organisationnelle est un enjeu majeur de transformation.

C'est là qu'interviennent les centres d'excellence (COE). Non, les centres d'excellence ne sont pas des archives des aventures de Bill & Ted . Les COE visent à éliminer la barrière culturelle en encourageant le leadership progressif, la collaboration et l'innovation. Le Guide des centres d'excellence définit le COE comme «une concentration d'expertise et de ressources dans une capacité spécifique, conçue pour maximiser la concentration sur un projet spécifique.

Un COE vise à favoriser une compréhension partagée entre le leadership informatique et le leadership commercial. Pour reprendre les mots de Jamison, «un centre d’excellence offre la possibilité d’utiliser le code bas pour créer et renforcer durablement des applications de manière sûre et durable.»

Construire un centre d'excellence des plus triomphants

L'objectif du COE est de permettre aux utilisateurs professionnels d'innover. Pourtant, le COE est un cadre de gouvernance, ce qui semble un peu contradictoire. Alors, comment une organisation procède-t-elle pour la mettre en œuvre? Eh bien, il existe une gamme de façons dont les entreprises adoptent le COE, mais Jamison a partagé quelques étapes communes:

La première étape consiste à établir vos objectifs. Il peut s'agir d'augmenter la productivité, d'améliorer la satisfaction des clients ou d'améliorer la fiabilité du service. La deuxième étape consiste à inviter les bonnes personnes et perspectives - le personnel clé à s'approprier le programme COE.

Ensuite, développez des politiques transparentes en matière de sécurité. Cela permet d'éviter les problèmes de sécurité et de conformité des données. Enfin, maintenant que les objectifs et les règles sont établis, communiquez l'initiative à travers une organisation.

Tout au long de ce processus, investir dans la formation est primordial. Il existe de nombreuses philosophies de gestion de projet pour encourager l'adoption du low-code , mais Quickbase recommande une équipe de formation et de formation pour «déployer les informations et les objectifs de manière structurée et ciblée». Ils encouragent également une approche communautaire - les groupes d'utilisateurs, les événements internes et les initiatives de partage des connaissances peuvent susciter l'enthousiasme au sein de la base d'employés.

Avantages du COE à faible code

Un COE vise à amener des parties disparates à la même table. Par exemple, les entreprises pourraient organiser un «appathon», dans lequel les dirigeants d'entreprise présentent leurs objectifs, comme le déploiement de nouvelles installations ou la conduite de déploiements 5G. Ensuite, les priorités sont attribuées à des groupes individuels, qui appliquent les connaissances du domaine pour créer des applications.

La mise en place d'un COE en accélérant l'innovation de la houle du sol «catalyse l'innovation à double voie que nous pensons être vraiment essentielle», réduisant le temps de cycle moyen pour l'introduction de nouvelles fonctionnalités. Le code bas pourrait également réduire la barrière d'intégration, permettant la connectivité avec les systèmes CRM ou la connexion avec de gros systèmes lourds comme SAP ou Oracle.

Les plates-formes low-code sont dans «l'esprit des microservices», car elles introduisent un processus d'application relativement léger et un modèle de déploiement facile. En outre, si les équipes sont exploitées dans le même PaaS, elles bénéficient des avantages de la réutilisabilité des données. «Tout le monde peut utiliser les mêmes données d'une manière adaptée à ses besoins.»

Développeurs citoyens: faux ou non?

Personnellement, je pense que ce serait formidable que l'avenir du développement d'applications inaugure un effet de démocratisation, permettant à plus de personnes de participer à la création de logiciels. Pourtant, le scepticisme autour d'un modèle de développeur citoyen pleinement fonctionnel est difficile à ébranler.

Le «développeur citoyen» semble également avoir une connotation négative parmi les élites des codeurs. Comme l'a commenté un lecteur :

«Les meilleurs talents sont donc surpayés et les secrétaires ennuyés travaillant à domicile stimuleront l'innovation en écrivant des workflows sans code, ai-je raison de comprendre ce qui est écrit ici?»

La réalité du concept de développeur citoyen dans la pratique et sur la façon dont il répond aux opposants. Pour les convaincus, c'est assimilé à une chasse aux sorcières... Dire que seules les personnes qui participent au développement de logiciels sont des développeurs de logiciels professionnels est ridicule. Et cela souligne l'importance de l'expertise en la matière.

Les entreprises échouent souvent lorsqu'elles tentent de transmettre leur expertise métier aux développeurs. Les organisations préfèrent enseigner à des experts métiers low-code plutôt que d'enseigner le métier aux programmeurs d'après ma modeste expérience. Il n'est pas difficile d'imaginer pourquoi il est logique de permettre aux experts métier de créer leurs propres flux de travail pour des domaines spécialisés, tels que la comptabilité, les sciences naturelles ou les mathématiques.

Quoi qu'il en soit, il n'y a pas vraiment à s'inquiéter - «Le développeur full stack ne va nulle part.»

Transformation numérique à double voie? Excellent!

Une approche à deux volets combine une transformation à grande échelle et un développement à cycle rapide. En séparant la «petite transformation numérique » de la notion de casse-tête "plus vaste", les entreprises peuvent accroître leur agilité opérationnelle pour répondre un peu plus rapidement aux besoins de l'entreprise.

L'établissement d'un centre d'excellence semble se résumer à rassembler les gens pour partager des idées, collaborer et améliorer la productivité. Au contraire, cette façon de penser aidera les industries à forte intensité opérationnelle à réfléchir à la manière dont elles peuvent automatiser certaines parties de leur entreprise.

Enfin de compte, l'objectif ici est de permettre aux organisations de mieux collaborer et de générer une meilleure productivité. En responsabilisant davantage de créateurs, vous pouvez également commencer à voir émerger la créativité à la périphérie de l'entreprise. Si cela implique que les développeurs citoyens créent une automatisation des flux de travail basée sur les événements, qu'il en soit ainsi. 

J'espère donc que les affaires et l'informatique peuvent être excellentes l'une pour l'autre.